Quand je suis arrivée en septembre dans ma nouvelle école, il n’y avait aucune programmation d’école et j’ai trouvé difficile de préparer l’année de cm2 de mes élèves sans ces outils. On peut dire ce que l’on veut, les programmations restent des documents utiles s’ils sont conçus de manière à s’ancrer dans nos pratiques.
Du coup, parmi les nombreux chantiers d’équipe de cette fin d’année, avec les collègues, nous nous étions fixées pour objectif d’établir des programmations.
Vous me direz: pourquoi s’embêter à les faire alors qu’on en trouve à la pelle un peu partout sur le net?
En effet, nous avons fait un tour d’horizon de ce qui existait déjà mais n’avons rien trouvé qui nous convenait totalement. Du coup, nous avons sélectionné deux programmations intéressantes et avons travaillé à partir de celles-ci. Notre choix s’est facilement orienté vers des programmations spiralaires. Charivari a su nous convaincre avec son article sur ce sujet: https://www.charivarialecole.fr/archives/29
Après un peu plus de 2h de réunion: victoire ! Nous avions fait notre programmation! Chaque thème est donc abordé en année A et en année B mais par des angles différents. Il y a beaucoup à faire mais les programmes d’histoire sont plutôt denses.
Le lendemain matin, je m’attèle donc à remettre en forme les notes de la veille pour finaliser notre programmation et la mettre en page.
C’était sans compter sur mon envie d’essayer d’enseigner autrement qu’en suivant sagement la chronologie… Et je me suis dit que la programmation pourrait être un véritable outil pour y parvenir.
En relisant nos idées, je me suis rendue compte que de nombreux items revenaient à chaque grande période historiques (le mode de vie par exemple, la manière de gouverner, ect.). J’ai donc eu envie de réfléchir à une programmation qui permettrait d’aborder tous les points identifiés avec mes collègues mais autrement qu’en avançant période par période.
C’est comme ça que je me suis retrouvée à tenter de concocter une autre programmation avec des entrées thématiques dans lesquelle on pourrait, par exemple, comparer la manière de gouverner de Clovis, Charlemagne et Louis XIV dans une même séquence. Quoi de mieux que d’observer et comparer différentes monarchies pour comprendre ce qu’est une monarchie?
Quelques heures plus tard: objectif atteint! Programmation faite !
Dans l’ensemble, j’ai fait en sorte que les notions abordées en année A et celles de l’année B soient les mêmes dans les deux programmations (à une ou deux exceptions près). Ainsi, chaque collègue de l’équipe peut choisir la programmation qui correspond le mieux à sa pédagogie et son fonctionnement.
J’en suis au début de ma réflexion sur ce document alors vos idées, avis, remarques sont les bienvenus.
Si vous repérez des coquilles, n’hésitez pas à me les signaler pour que je puisse les corriger.
Bonne lecture.
Ce document est une production personnelle. Vous pouvez l’utiliser dans votre classe. Si vous souhaitez le partager, merci de le faire en mettant un lien vers cette page.
La besace de la maitresse 
Bonjour,
Dans la même démarche avec mes collègues de cycle 3, nous avons été enchantés de rencontrer ta programmation lors de nos recherches sur internet. Quel travail !!! Nous sommes admiratifs, nous avions déjà réfléchi à mettre en place une « autre » programmation en histoire, qui ne soit pas chronologique, mais nous avions baissé les bras par manque de temps.
Nous avons donc convenu que nous l’utiliserions à partir de la rentrée prochaine et nous avons commencé à construire les séances que nous partagerons volontiers avec toi si tu le souhaites !
Virginie
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Bonjour,
Merci pour ton retour et ravie que ça puisse intéresser des collègues. Surtout, n’hésites pas à me faire un retour sur ce qui aura fonctionné ou non et ce qu’il faudrait améliorer quand tes collègues et toi aurez un peu de recul sur cette programmation. Pourquoi pas pour les séances. Je ne me suis pas encore attelée à ce chantier car j’ai, pour le moment, le nez dans la confection d’un livret de suivi des progrès.
Belle fin d’été et au plaisir d’échanger.
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